LES ÉLÈVES ONT LA PAROLE!!!
Ce blog est exclusivement réservé aux élèves qui voudront apporter quelques commentaires sur l’actualité, sur le thème d’exposé qu’ils auront choisi de présenter en classe à leurs camarades et sur des sujets sur lesquels ils auront envie d’écrire en toute liberté et qu’ils souhaitent faire partager.
Que j’ai marché sur le quai 17, ébloui par le soleil du matin d’octobre.
Que je suis de nouveau ici, tout en recherchant les pas perdus depuis longtemps que je peux encore écouter, que j’écouterai toujours.
Ou, peut-être, ce ne sera que le son de mes propres pas. Sur la terre.
Sous les arbres. Sous le soleil de ce matin que pour moi est devenue la nuit la plus amère.
Je marche sur le quai 17, j’écoute tous les pleurs des enfants.
J’écoute tous les pleurs des anciens. J’écoute tous les pleurs des femmes et des hommes.
Et ce que je ne peux pas supporter est l’âpre son du train qui parte.
Cette chanson-là de fer en se brisant.
Et tandis que les lumières du train sont déjà perdues dans leur éloignement, je sens que mon cœur tombe par terre, que mon cœur veut en vain se mêler avec la boue, et ce sont tous ceux-là qui sont partis qui ne retourneront à mes rêves qu’en cendre.
jueves, 6 de octubre de 2011
Il était un joli jour...
Voilà les photos de Cesar...on voit les visages et tout mieux...
Nous sommes des personnes venues de manière libre et volontairement, et qui avons décidé après la manifestation de continuer à nous réunir pour revendiquer la dignité et la conscience politique et sociale.
Nous ne représentons aucun parti ni association. Ce qui nous unit, c’est une vocation de changement. Nous sommes ici par dignité et solidarité avec ceux qui ne peuvent pas être présents.
Pourquoi sommes-nous ici?
Nous sommes ici car nous voulons une société nouvelle qui donne la priorité à la vie au-delà des intérêts économiques et politiques.
Nous plaidons pour un changement de la société et de la conscience sociale.
Démontrer que la société ne s’est pas endormie et que nous continuerons à lutter de manière pacifique pour ce que nous méritons.
Nous soutenons nos compagnons arrêtés après la manifestation et nous demandons leur mise en liberté sans charge.
Nous voulons tout, nous le voulons maintenant, si tu es d’accord avec nous: REJOINS-NOUS!
“C’est mieux prendre des risques et perdre que perdre sans avoir rien risqué” Twitter: #acampadasol – @acampadasol Blog: http://madrid.tomalaplaza.net
Cet après-midi j'ai connu Maxime Le Forestier. Je ne savais rien de lui, je ne l'avais écouté jamais.
Je suis resté vraiment touché par sa voix, la chanson "Mon frère", et sur tout par ses paroles, les paroles de la chanson "Mon frère". Mais ce n'était que pour des raisons vraiment personnelles que je ne peux pas raconter ici.
J'ai trouvé quelques vidéos de lui, voici je veux vous partager les liens:
C'est un duet avec Vanessa Paradis et une des chansons qui m'ont ému le plus, écoutée et écoutée milliers de fois: "Mistral Gagnant", de Renaud, un des mes plus grands amours.
Je remercie la chance d'avoir été cet après-midi dans la classe pour avoir pu connaître un chanteur si grand et une chanson si belle...... qui a fait pleurer mon coeur.
Willy Ronis est né à Paris l’année 1910, fils d’un photographe refugié juif russe qui avait un studio de photographie en Montmartre et d’une refugiée lituanienne, professeur de piano.
C’est à la mort de son père que Willy a fermé le studio et a commencé sa carrière comme photographe professionnel.
Dès ce moment-là, son nom est resté uni à ceux de tous les grands photographes de cette école qui est venue s’appeler « La Photographie Humaniste », développée sur le Paris de l’après-guerre.
J’avais la grande chance de me trouver, lors d’un court séjour à Paris, un janvier d’il y a quelques années, la grande exposition que l’Hôtel de Ville l'avait dédié.
À ma sortie d’elle, il me fallait prendre le bus 96, celui qui monte toute la rue de Belleville, pour me rendre sur ce quartier-là, et chercher, de la façon qu’il soit, un Paris disparu, mais sur lequel Willy Ronis nous a laissé les images les plus belles.
Le dernier janvier, lors de mon séjour de cinq jours à Paris, de nouveau j’ai dédié un jour à marcher dans les rues de Belleville et Ménilmontant, le Parc de Buttes-Chaumont.
C’est pour ça que j’ajoute cette photo ici, c’est un témoignage de ma descente un soir de janvier de la rue de Ménilmontant. Et voilà qu'avec elle je lui rend mon petit hommage. Et pour vous inviter à rechercher sur son œuvre. Sûr que vous l’aimerez comme moi.
Dans cette ocassion, une autre belle chanson, d'après un poéme de Luis Aragon.
Louis Aragon est un poète, romancier, journaliste et essayiste français, né le 3octobre1897 à Neuilly-sur-Seine et mort le 24décembre1982 à Paris. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort. Avec André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme. À partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes ont été mis en musique et chantés (Jean Ferrat, Léo Ferré, etc.), contribuant à faire connaître son œuvre poétique. La première chanson tirée d'une œuvre d'Aragon date de 1953 : elle est composée et chantée par Georges Brassens et a pour paroles le poème paru dans La Diane française en 1944 : "Il n'y a pas d'amour heureux".
Le romancier et le poète
Il signe une œuvre poétique plurielle, où la prose le dispute à la poésie à forme fixe, qu'il renouvelle. Après une première période très libre marquée par le surréalisme et ses jeux de langage, il retourne à une forme plus classique de poésie (vers mesurés et rimes), très inspirée par Guillaume Apollinaire, pour mieux rendre compte de la France (et de la résistance) à l'heure de la Seconde Guerre mondiale. Après guerre, l'aspect politique de sa poésie s'efface de plus en plus devant son aspect lyrique. Sans jamais renier ce retour au classicisme, il y intègre de plus en plus des formes plus libres, se rapprochant du surréalisme de ses débuts qu'il a toujours affirmé n'avoir jamais renié.
Son œuvre romanesque épouse les contours de la production de son siècle (qu'il invente en partie), roman surréaliste, réaliste, puis nouveau roman. Son désir de roman ne s'est jamais démenti, malgré la méfiance de ses amis surréalistes (pour qui écrire une phrase romanesque du type La marquise sortit à cinq heures était la négation même de leur idéal littéraire par sa platitude), puis celle des communistes qui auraient voulu le voir exalter davantage le Parti (il a avoué avoir arrêté la rédaction de son roman Les Communistes quand de nombreux militants lui firent part de leur satisfaction à le voir faire enfin ce qu'ils attendaient de lui), sans parler de celle des critiques (notamment de droite) qui voyaient en lui le communiste avant de voir l'écrivain, chose qui le vexait.
Poète majeur de la deuxième partie du XXème siècle, il a payé fort cher un engagement politique qui masque mal son influence et sa place primordiale dans la littérature française contemporaine. Certains de ses textes ont été popularisés par plusieurs compositeurs ou chanteurs qui n'étaient pas forcément en accord avec sa pensée politique comme Léo Ferré, Georges Brassens, Marc Ogeret, Jean Ferrat, etc.
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Ah c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C'est par mon amour que j'y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
On se marie tôt à vingt ans
Et l'on n'attend pas des années
Pour faire trois ou quatre enfants
Qui vous occupent vos journées
Entre les courses la vaisselle
Entre ménage et déjeuner
Le monde peut battre de l'aile
On n'a pas le temps d'y penser
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le coeur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Une odeur de café qui fume
Et voilà tout son univers
Les enfants jouent, le mari fume
Les jours s'écoulent à l'envers
A peine voit-on ses enfants naître
Qu'il faut déjà les embrasser
Et l'on n'étend plus aux fenêtres
Qu'une jeunesse à repasser
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le coeur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Elle n'a vu dans les dimanches
Qu'un costume frais repassé
Quelques fleurs ou bien quelques branches
Décorant la salle à manger
Quand toute une vie se résume
En millions de pas dérisoires
Prise comme marteau et enclume
Entre une table et une armoire
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le coeur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Salut à toutes et à tous, je fais mon début dans ce truc, en vous laissant un petit échantillon de mon travail, seulement pour me présenter...
http://www.luzgiorno.com/
et vous direz " tiens ! elle est égocentrique cette nana "... peut-être, oui, comme tout artiste... Cela dit, ce qui me pousse à le faire c'est ma volonté de partager avec vous une petite partie du monde que je venère : l'Art... Et oui, en majuscule, car il reste actuellement bien accommodé... À mon avis, Il souffre de nos jours la malveillance d'une interprétation trop aisée à l'égard d'un vingtième siècle plein de génies et aussi, malheureusement, d'hommes d'affaires qui ont voulu troquer sa spiritualité contre une poignée de monnaies...
Je trouve que l´entretien au photographe Xavier Martin (parisien, biensûr) qui raconte l´histoire de la photo faite à Serge Gainsbourg dans la baignoire, peut vous entretenir.
Il n`y a qu'une photo des escaliers de Montmartre. C'est la photo prise par Georg Brassaï.
Photographe français d'origine hongrois. (1899 - 1984) Son vrai nom était Gyula Halász.
Parisien depuis 1924. Il a été un des plus grands. Avec son trépied et son appareil photo, il sortait à la nuit de Paris pour photographier les rues enveloppées par la brume.
Il a écrit que la photographie le permettait prendre la nuit de Paris et la beauté des rues et jardins, sous la pluie et le brouillard.
Appelé "L'oeil de Paris" par Henry Miller. Il a pris en noir et blanc la photo la plus belle des escaliers de Montmartre.
Personne peut pas déjà en faire.
Moi, j'ai pris cette photo des escaliers.
Mais ce n'est qu'un pauvre hommage que je rend à lui, au grand photographe.
Avec cette photo je rend hommage à Georg Brassaï.
domingo, 30 de enero de 2011
Je viens de recevoir cet mel protéste contre les agrocarburants de l´huile de palme, que remplacent le pétrole, comme le Green Diesel que vient de la destruction des fôrets tropicales de l´Indonesie et Malaisie...
"D´ici deux ans, la compagnie pétrolière finlandaise Neste Oil devrait devenir le plus gros acheteur d´huile de palme et le principal producteur de agrocarburants au monde.A l´heure actuelle, elle vend déjà dans toute l´Europe le "Neste Green Diesel". Une appellation trompeuse, s´agissant d´un diesel à base d´huile de plame.... La demande croisante en huile de palme entraîne toujours plus d´expropriations de terrains et de destruction de forêt tropicale en Indonésie et en Malaisie. "
Je ne veux pas concourir avec mon ami Antoine, qui est un photographe magnifique, mais voici, la photo de un jour de pluie à Paris, les goutes d'eau sur les tunnels en plastique de le Pompidu et, au loin, à peine en distingue la tour Eiffel. Des bonnes souvenirs de ce jour à Paris sous la pluie!!! :-)
Je viens de voir le film et j'ai voulu faire un petit commentaire.
En prémier lieu je recommende fortement voir le film, bien que c'est un film très dur pour son sujet, mais la musique est tellemnt belle.
En deuxieme lieu après avoir vu le film, j'ai commencé par réflechir sur la musique classique qu'on souvent oublie, sa magesté et sa capacité de toucher le profond de nous tous. Aprés avoir vu toute la malheur je remercie pour avoir ce que j'avais, même si avant j'ai eté triste.
Je sais ce que je va faire suivant, je va prendre le disque avec la bande sonore et l'ecouter plusiers fois.
Le 15 décembre 2006 je pris le train pour Paris. Ce sera un jour pour n'oublier jamais. Ce jour-là mon neveu Héctor venait de naître.
Je lisais Truman Capote à ce temps-là et j'ai rencontré un livre inédit, un récit appelé "L'été indien", pas publié en espagnol. Appelé en anglais "I remember my Grandpa". Ce ne sont que 50 pages, les 50 pages les plus belles que j'ai lu.
J'étais dans un mauvais et bon marché hôtel dans le Boulevard Voltaire, dans le 11e arrondissement. Place Léon Blum.
Un soir j'arrivai à l'hôtel. Mais il me fallait faire quelques photos avant de monter. J'ai vu les reflets de toutes les lumières sur le trotoir du boulevard.
J'ai fait cette photo il y a quatre ans. C'est possible qu'elle soit la photo que j'aime la plus. Et c'est possible aussi que ce jour-là je serais dans l'ivresse. Lorsque je fais du noir et blanc c'est que je suis dans l'ivresse.
Je suis descendu depuis Montmartre. Je faisais des photos en noir et blanc. J'étais devenu un fou de la photographie. Je suis arrivé au Pont des Arts. Je pris cette photo.
La photo du midi de l'ivresse dans les rues de Paris.
Cet blog est exclusivement réservée aux élèves qui voudront apporter quelques commentaires sur l’actualité, sur le thème d’exposé qu’ils auront choisi de présenter en classe à leurs camarades et sur des sujets sur lesquels ils auront envie d’écrire en toute liberté et qu’ils souhaitent faire partager.